Exposition Que j’aime ta couleur

Exposition aux comptoirs Lapeyronie, « Que j’aime ta couleur ». Le torréfacteur me propose d’exposer dans le magasin du quartier de l’horloge, ce qui m’amène à m’intéresser au sacs de jute contenant le café (utilisés tant pour le stockage de denrées alimentaires que par l’armée).

Leur matière brute, accidentée et odorante, les signes et inscriptions qui les recouvrent m’évoquent la beauté et le mystère de textes anciens, parchemins, palimpsestes.

Cela me donne envie de travailler sur l’effacement, la superposition, sur ce qui s’exprime au-delà du sens premier, me renvoyant tout à la fois aux symboles et métaphores de l’écriture, aux graffitis et à la dynamique de la calligraphie.

Le travail consiste à m’approprier les traces déjà existantes à la surface des sacs, en y associant d’autres mots, signes et couleurs, traces de ma propre mémoire.